Quelles sont les erreurs à éviter lors de l’isolation de sa maison ?
Pour de nombreux propriétaires soucieux de réduire leur facture d’énergie et d’améliorer leur confort thermique, l’isolation de la maison est la clé. Mais attention, de nombreux pièges guettent les bricoleurs en herbe. De la conception à la réalisation des travaux, de multiples erreurs sont possibles et peuvent réduire l’efficacité de l’isolation.
Évaluer ses besoins avant de se lancer dans l’isolation de sa maison
Avant toute chose, il est primordial de réaliser un bilan thermique complet de son habitation. Cette étude permet de connaître précisément les déperditions énergétiques de la maison. Cela donne matière pour ensuite déterminer les meilleures solutions d’isolation pour chaque partie du bâtiment. Faute d’un tel diagnostic, on risque de choisir à l’aveuglette des matériaux inadaptés, mal positionnés ou en quantité insuffisante. L’isolation sera alors moins efficace que prévu et la note salée !
Mieux vaut donc prendre le temps plutôt que de foncer tête baissée dans des travaux mal ficelés. Il est alors possible de faire appel à un professionnel de la rénovation énergétique, comme PES France. Lors de la visite technique, tous les paramètres seront examinés : surface et orientation des parois, caractéristiques des matériaux, ponts thermiques éventuels, système de chauffage… Les futurs aménagements, qui pourraient modifier les pertes de chaleur (agrandissement, changement des menuiseries…), seront également étudiés.
Choisir correctement ses matériaux d’isolation
Une fois les besoins identifiés, encore faut-il sélectionner les bons matériaux. Selon le type de paroi à isoler, tous ne conviendront pas. Par exemple, les laines minérales (laine de verre ou de roche) sont plutôt recommandées pour les combles et les murs. Le polystyrène expansé sera plus indiqué pour l’isolation des sols et des plafonds. Pour ce qui est des performances, des matériaux dont la résistance thermique est élevée seront à privilégier. Comparez aussi leur durabilité, leur caractère hydrophobe, leur impact écologique… Pour faire le bon choix, éclairez-vous auprès de professionnels.
Vous pouvez également vous renseigner sur les aides financières, comme MaPrimeRénov, qui peuvent vous permettre de choisir des matériaux de qualité à moindre coût. Un autre paramètre à prendre en compte est l’étanchéité à l’air de l’isolant, gage d’efficacité. Pour l’assurer, une pose soignée et une finition étanche s’imposent (joints, membranes…). Là encore, mieux vaut se renseigner pour conjurer tout risque de fuite thermique.
Soigner particulièrement l’isolation des points sensibles de la maison
L’isolation des combles permet d’éviter une importante source de déperdition thermique. Pour ce faire, veillez à choisir un isolant adapté à la structure du toit et à sa hauteur sous rampants. L’isolant doit être posé en couche uniforme et continue sur toute la surface du plancher. Attention aux oublis au niveau des trappes, des conduits ou des caissons qui créeraient des ponts thermiques. Une bonne étanchéité à l’air est aussi indispensable.
D’autre part, il y a les murs. Ceux-ci représentent 20 à 25 % des déperditions thermiques, leur isolation mérite donc un soin tout particulier. Selon le type de mur (brique, parpaing, colombage…) et sa constitution, les techniques peuvent différer. Dans tous les cas, gare aux défauts d’étanchéité et aux ponts thermiques au niveau des jonctions entre murs et planchers ou autour des baies. Vérifiez aussi la compatibilité entre l’isolant et le revêtement mural. Une isolation mal conçue engendrera des pertes de chaleur et un risque de condensation.