Ce qu’il faut savoir concernant la vérification des installations foudre pour son entreprise ?
Les ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) ont pour obligation de se parer face aux risques liés à la foudre. Dans ce sens, des études réalisées en plusieurs étapes devront avoir lieu. Elles sont notamment appelées ARF (Analyse Risque Foudre) et ET (Etude Technique). Elles auront pour objectif d’analyser les risques présents sur le site et d’apporter des solutions face à ceux-ci. Ainsi, s’il est démontré qu’il y a un réel besoin de protection, il faudra éventuellement mettre en place du matériel spécifique, afin de préserver les bâtiments de tout risques liés à la foudre.
Parallèlement, toutes les interventions réalisées sur les structures, devront obligatoirement être vérifiées régulièrement, afin de s’assurer qu’elles sont toujours aux normes en vigueur.
Que préconise la loi ?
Comme cité précédemment, la législation exige que les dirigeants établissent un plan de vérification régulier de leur système de protection. En effet, comme le prévoit la loi sur les risques de foudres datant de 2010, une feuille de route devra être instaurée lors de l’ET. Elle aura pour objectif de définir la stratégie à mettre en place concernant l’étape « vérification installation foudre », après la mise en œuvre des travaux de protection.
Quand doit avoir lieu ces vérifications ?
Il existe plusieurs types de vérification et chacune doit avoir lieu à un moment précis. En outre, il y a la vérification intégrale, devant intervenir six mois maximum après l’installation du système de protection. Celle-ci sera la première vérification et elle devra se répéter tous les deux ans.
L’autre vérification est de type visuel et aura lieu chaque année. Néanmoins, si au cours de l’année un bâtiment a subi un dommage associé à la foudre, le dirigeant aura jusqu’à un mois maximum pour effectuer un contrôle, afin de déterminer si la sécurité est toujours assurée dans les locaux.
En quoi consistent concrètement ces vérifications ?
La vérification complète ou intégrale, est un contrôle beaucoup plus précis et approfondis que la vérification visuelle. Elle permettra de déterminer avec quasi-certitude du degré de protection du site. Dans ce sens, tous les appareils de protection seront allumés et tester. Les points sensibles tels que les prises de terre ou autres seront vérifiés avec minutie.
Enfin, il nécessitera de valider la conformité de la structure en se référant à la notice établie lors de l’Etude Technique.
La vérification visuelle, cible plus particulièrement les éléments visibles des systèmes de protection. Il sera primordial de vérifier si tout est mis en œuvre pour permettre au courant d’être dévié correctement. La prise en compte des effets indirects de la foudre constitue également une étape importante afin d’anticiper tout risque électrostatique ou autres dangers semblables.
Après les vérifications, le diagnostic
Après avoir réalisé les étapes ayant pour objectif de vérifier les systèmes de protection, il faudra impérativement mentionner par écrit le diagnostic et apposer des commentaires si besoin. S’il est indiqué dans le rapport, qu’une pièce nécessite d’être changé, l’opération ne devra pas dépasser un mois.
On constate ainsi que les réglementations sont très strictes, et ceci afin de réduire les risques au maximum !